Erik L'Homme - A comme Association T1

« Les hommes ne sont pas seuls sur terre, ils ne l’ont jamais été. Ils ont simplement oublié. En réalité, de nombreuses Créatures vivent à côté de nous, en marge ou pleinement intégrés, dans les deux cas en toute discrétion. »

 

Les Infos Pratiques :

Titre : La pâle lueur des ténèbres (2010)

Série : A comme Association

Auteur : Erik L’Homme (1967-x)

Editions : Gallimard Jeunesse / Rageot éditeur

Format : 153 pages – 9€90

Genre : Fantastique

L’info en plus : A comme Association marque une collaboration entre deux auteurs, deux maisons d’éditions, le tout pour une série !

Erik L’Homme écrit sur Jasper, et Pierre Bottero écrivait sur Ombe.

Le résumé :

Jasper est agent stagiaire à l’Association. Cette organisation s’occupe de garder l’existence de créatures fantastiques (vampires, goules, et autres créatures fantastiques) secrète et de régler les problèmes qu’ils peuvent causer. Jasper, 15 ans, a été recruté pour son affinité avec la magie. Il va devoir démanteler un trafic de drogues chez les vampires.

Mon avis :

Ce premier tome d’A comme Association se lit tout seul. On regretterait presque qu’il soit si court. Non, en fait je retire le  « presque », on le regrette vraiment, tellement on a hâte de lire la suite. L’écriture est fluide et le récit est au présent, ce qui rend la lecture très plaisante.

L’histoire se déroule à Paris, ce qui change de tous les récits du moment qui ne se situent que dans des grandes villes américaines. Jasper, le héros, est un jeune homme délaissé par des parents fortunés et trop souvent absents pour affaires. Il a été recruté par l’Association (dont le bureau se situe 13, rue du Horla, une référence à l’œuvre de Maupassant ?) et c’est sans doute la meilleure chose qui ne lui soit jamais arrivée.

 Cela lui permet de mettre ses connaissances sur la magie en pratique, puisqu’à part ses deux amis et son groupe de rock médiéval, il ne dispose pas de beaucoup de distractions dans son quotidien. Ce jeune parle couramment l’Elfique, dispose d’une excellente mémoire (que je lui envie, franchement !), est bourré d’humour (« Le retour du jet d’ail », j’ai trouvé ça excellent ^^) et pratique l’ironie et l’autodérision avec génie. Il n’est pas impulsif comme la plupart des héros de séries fantastiques (ou comme sa collègue Ombe) mais utilise sa tête plutôt que ses muscles (il est plutôt frêle mais bon...) pour gérer les situations difficiles dans lesquelles il n’arrête pas de se fourrer.

 Tout cela donne un personnage vraiment attachant, et on perçoit dans son sillage Erik L’Homme, grand amateur de jeux de mots pourris qui a avoué (dans une interview de Gallimard) « se venger » dans ce livre. Bilan : j’ai adoré ce concept d’ « association » entre auteurs et éditeurs, opération réussie ! Une seule chose à dire : à quand la suite ? 

Un roman à conseiller à ceux qui veulent se détendre avec du fantastique. ;D